Lâchée au milieu des grosses cylindrées européennes, la nouvelle génération bleue a bien débuté sa reconstruction en terminant troisième derrière les hôtes du tournoi et la Norvège. Les motifs de satisfaction et les enseignements sont nombreux et offrent une belle base de travail à quelques semaines de l'Euro en Macédoine.
Il y a bien sûr, la satisfaction. Celle de voir la nouvelle génération bleue réussir son entrée dans le grand monde. Au compteur, deux défaites (face au Danemark et à la Norvège) et trois succès (face à la Russie, la Hongrie et l'Allemagne) pour une troisième place encourageante. Largement rajeunie après les JO, la troupe d'Olivier Krumbholz a réalisé, à Aarhus, des premiers pas assurés et rassurants. "Sur l'ensemble du tournoi, on peut en effet être satisfaits, confirme Olivier Krumbholz. De la solidité de cette équipe surtout avec les changements et les arrivées".
Il y aussi les enseignements. Quelques jours avant le départ pour la World Cup, le sélectionneur tricolore attendait en effet des réponses quant à la capacité du groupe à se structurer, se construire. Il avait alors soumis l'hypothèse d'un résultat positif si ses filles se montraient enthousiastes et généreuses. Elles le furent. Il attendait également une nouvelle distribution des cartes, après le départ des cadres. Derrière Raphaëlle Tervel, nouvelle capitaine, certaines se sont investies, ont pris leurs responsabilités à bras le corps. Amandine Leynaud n'a pas failli à sa réputation, et a su s'imposer en patronne dans ses six mètres. Tout en veillant sur sa jeune camarade Cléopâtre Darleux. Nina Kanto a fait montre d'une belle solidité en défense centrale aux côtés de Raphaëlle Tervel et s'est avérée très précieuse dans le jeu offensif. Allison Pineau a saisi sa chance, avec culot. Et une des clés du tournoi a également été l'influence croissante, prise par le côté droit. A l'arrière, Camille Ayglon et Alexandra Lacrabère ont renforcé leur complémentarité et ont su faire preuve d'audace et de caractère, tout comme Maakan Tounkara, à l'aile.
Kanto : "J'aime cette équipe"
"Il y a eu, cet après-midi (dimanche face à l'Allemagne), de très belles performances, reprend Krumbholz. Comme Maakan, Amandine ou encore Alexandra. Forcément, quand tout le monde joue bien, voire très bien, c'est plus facile. Elles montrent toutes qu'elles ont envie de progresser à chaque sortie." Et c'est sans doute ça, l'une des principales leçons de cette World Cup. L'envie, la soif d'apprendre les unes à côté des autres. "J'aime bien cette équipe, sourit Nina Kanto. Je sens vraiment quelque chose d'intéressant. On joue ensemble pour la première fois sur ce tournoi et on a eu, tout de suite de bonnes affinités dans le jeu." Les jeunes pousses n'ont pas démérité, s'illustrant tour à tour au fil des rencontres.
Malgré tout, l'ensemble de l'équipe demeure lucide. La troupe a parfois fait preuve d'une grande naïveté, en particulier face au Danemark. Elle s'est parfois perdue, s'est laissée déstabiliser. Pêché de jeunesse. « Les plus jeunes ont, il est vrai, été naïves, résumait Tervel après la défaite (31-21) face aux hôtes de cette World Cup mercredi dernier. Mais attention, le Danemark reconstruit son équipe depuis 3 ans et nous, depuis 3 jours... Il faudra du temps.»
Du temps, oui. Mais le groupe apprend vite. A l'image de la belle opposition proposée face aux Norvégiennes, samedi, et de cette petite finale face aux Allemandes, délicieusement construite. Le baptême du feu derrière elle, l'équipe de France dispose maintenant de quelques semaines pour parfaire son apprentissage, pour affiner son jeu collectif. "Il faut encore travailler et travailler, conclut le coach tricolore. On peut donc encore intégrer des joueuses. Les résultats ici, prouvent qu'il ne faut pas hésiter à faire travailler les jeunes pousses". De nouvelles têtes devraient donc faire leur apparition en novembre, lors du stage qui précédera le Tournoi de Paris-Ile-de-France. Et puis, ce sera l'Euro, pour le premier vrai test.
Il y a bien sûr, la satisfaction. Celle de voir la nouvelle génération bleue réussir son entrée dans le grand monde. Au compteur, deux défaites (face au Danemark et à la Norvège) et trois succès (face à la Russie, la Hongrie et l'Allemagne) pour une troisième place encourageante. Largement rajeunie après les JO, la troupe d'Olivier Krumbholz a réalisé, à Aarhus, des premiers pas assurés et rassurants. "Sur l'ensemble du tournoi, on peut en effet être satisfaits, confirme Olivier Krumbholz. De la solidité de cette équipe surtout avec les changements et les arrivées".
Il y aussi les enseignements. Quelques jours avant le départ pour la World Cup, le sélectionneur tricolore attendait en effet des réponses quant à la capacité du groupe à se structurer, se construire. Il avait alors soumis l'hypothèse d'un résultat positif si ses filles se montraient enthousiastes et généreuses. Elles le furent. Il attendait également une nouvelle distribution des cartes, après le départ des cadres. Derrière Raphaëlle Tervel, nouvelle capitaine, certaines se sont investies, ont pris leurs responsabilités à bras le corps. Amandine Leynaud n'a pas failli à sa réputation, et a su s'imposer en patronne dans ses six mètres. Tout en veillant sur sa jeune camarade Cléopâtre Darleux. Nina Kanto a fait montre d'une belle solidité en défense centrale aux côtés de Raphaëlle Tervel et s'est avérée très précieuse dans le jeu offensif. Allison Pineau a saisi sa chance, avec culot. Et une des clés du tournoi a également été l'influence croissante, prise par le côté droit. A l'arrière, Camille Ayglon et Alexandra Lacrabère ont renforcé leur complémentarité et ont su faire preuve d'audace et de caractère, tout comme Maakan Tounkara, à l'aile.
Kanto : "J'aime cette équipe"
"Il y a eu, cet après-midi (dimanche face à l'Allemagne), de très belles performances, reprend Krumbholz. Comme Maakan, Amandine ou encore Alexandra. Forcément, quand tout le monde joue bien, voire très bien, c'est plus facile. Elles montrent toutes qu'elles ont envie de progresser à chaque sortie." Et c'est sans doute ça, l'une des principales leçons de cette World Cup. L'envie, la soif d'apprendre les unes à côté des autres. "J'aime bien cette équipe, sourit Nina Kanto. Je sens vraiment quelque chose d'intéressant. On joue ensemble pour la première fois sur ce tournoi et on a eu, tout de suite de bonnes affinités dans le jeu." Les jeunes pousses n'ont pas démérité, s'illustrant tour à tour au fil des rencontres.
Malgré tout, l'ensemble de l'équipe demeure lucide. La troupe a parfois fait preuve d'une grande naïveté, en particulier face au Danemark. Elle s'est parfois perdue, s'est laissée déstabiliser. Pêché de jeunesse. « Les plus jeunes ont, il est vrai, été naïves, résumait Tervel après la défaite (31-21) face aux hôtes de cette World Cup mercredi dernier. Mais attention, le Danemark reconstruit son équipe depuis 3 ans et nous, depuis 3 jours... Il faudra du temps.»
Du temps, oui. Mais le groupe apprend vite. A l'image de la belle opposition proposée face aux Norvégiennes, samedi, et de cette petite finale face aux Allemandes, délicieusement construite. Le baptême du feu derrière elle, l'équipe de France dispose maintenant de quelques semaines pour parfaire son apprentissage, pour affiner son jeu collectif. "Il faut encore travailler et travailler, conclut le coach tricolore. On peut donc encore intégrer des joueuses. Les résultats ici, prouvent qu'il ne faut pas hésiter à faire travailler les jeunes pousses". De nouvelles têtes devraient donc faire leur apparition en novembre, lors du stage qui précédera le Tournoi de Paris-Ile-de-France. Et puis, ce sera l'Euro, pour le premier vrai test.
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